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"Ne dites pas: ‘Sa pine est trop grosse pour ma bouche.’ Dites: ‘Je me sens bien petite fille quand je cause avec lui.’"
Le plus drôle des érotiques de Louÿs. Parodie obscène des manuels de savoir-vivre et mise à nu de l’hypocrisie des conventions sociales. Ces conseils aux petites filles furent encore interdits de publication en 1954.
Dans ce classique de la littérature “fin de siècle”, source d’inspiration pour Les Nourritures terrestres de Gide, on rencontre Monelle, jeune prostituée dissimulée dans le décor d’une ville sans charme.
Figure christique, ses paroles sont celles d’une sibylle candide, intemporelle, qui rejette la vérité au profit du songe et appelle à sortir du temps, à jouer, à mentir pour jouir du moment. Les personnages de Schwob n’aspirent pas à notre compassion. Enfants prostituées, femmes-enfants, c’est dans leurs contradictions qu’elles frôlent, l’espace d’un instant, la béatitude. L’adolescence n’est qu’une première mort, le début d’une longue digression, non sans noblesse, aux tréfonds de la nuit : tout détruire, tout oublier seront les conditions d’une vie nouvelle.
Sous cet ouvrage que Bataille plaçait à côté de la Recherche du temps perdu et du Procès : l’argent, la mystérieuse ascension sociale, leur source ignoble.
"J’ai toujours cru que lorsqu’un homme se met dans la tête de venir au bout d’un projet quelconque et qu’il ne s’occupe que de cela, il doit y parvenir malgré toutes les difficultés ; cet homme deviendra grand vizir, il deviendra pape, il culbutera une monarchie pourvu qu’il s’y prenne de bonne heure."
Le récit de ce qui restera sans doute la plus extraordinaire aventure de Casanova : sa spectaculaire évasion de la prison des Plombs.
Pour étancher la soif, même d’absolu, rien de plus efficace que la boisson. Qu’importe le flacon… Mais lorsque celui-ci est vide, par où s’échapper ? La clef de l’issue pourrait bien être détenue par ce mystérieux personnage qui intervient parfois dans les somnolences avinées des protagonistes.
Ce grand rhétoriqueur égrène un ‘‘véritable mode d’emploi de la parole’’ contre tous ‘‘les usages rhétoriques, techniques, philosophiques, algébriques, logistiques, journaliques, romaniques, artistiques et esthétchoum du langage’’. Sous un titre qui menace le lecteur d’assister à des débats d’ivrognes se dissimule une véritable odyssée à travers les faux-semblants de notre monde.
Gueules et langues de bois, prenez garde. René Daumal scie les expressions vaines comme autant de barreaux à notre cellule : il condamne les Pwats, autrement dit les poètes, les Sophes, les Krittiks ou encore les Scients. Ce qu’il recherche dans cette descente ? Une connaissance capable de remonter aux origines, une langue partagée à même de mener à une initiation nouvelle. Des jeux de langage réjouissants se déversent à flots continus dans ce récit entre la pataphysique de Jarry et la Divine Comédie de Dante.
Suivez-le dans la Jérusalem contre-céleste : il vous mènera, de page en page et de surprise en surprise, du cercle de la soif aux paradis artificiels, avant de retrouver ‘‘la lumière ordinaire du jour’’.